Le «Roi de la Pop» à Montréal

Il y a 25 ans aujourd'hui, Michael Jackson et ses frères électrifiaient le Stade olympique pour un deuxième soir d'affilée avec le spectacle de leur tournée Victory.

«Ils ont semé une folie qu'on a rarement revue à Montréal depuis», estime Mario Lefebvre qui était, à l'époque, le directeur de la promotion pour Epic Records, la maison de disques de Michael Jackson.

La tournée Victory s'est arrêtée pour deux soirs au Stade olympique, les 16 et 17 septembre 1984.

«C'était une méga tournée, très, très attendue. À l'époque, c'était la première fois que quelqu'un faisait le Stade olympique pour plus qu'un soir», explique Mario Lefebvre.

«Le Québec était un marché excessivement important per capita pour Michael Jackson. Il vendait beaucoup d'albums dans le monde, mais il en vendait beaucoup, beaucoup au Québec», dit-il, en précisant que 500 000 copies de Thriller ont été vendues en province dans les jours qui ont suivi la sortie l'album.


Un gros entourage

En 1984, Michael Jackson était au sommet de sa gloire grâce à Thriller, sorti un peu moins de deux ans auparavant.

«Montréal était au milieu de la tournée et tout roulait parfaitement. Il était très proche de ses frères et on sentait une grosse dose d'amour entre eux. Les frères étaient surtout très heureux que leur petit frère les amène dans la folie de Thriller, ce qui leur permettait de jouer devant des milliers de spectateurs chaque soir», raconte Mario Lefebvre.

«Il était entouré de tellement de monde qu'il avait l'air d'une petite bête apeurée», se rappelle Sylvie Brunetta, qui était, en 1984, la directrice des communications de Donald K. Donald, le promoteur montréalais du spectacle.


Deux foules de 55 000 personnes

«Quand il est arrivé en minibus, on s'est tous fait tasser le long du mur en béton, parce que l'homme arrivait», raconte-t-elle.

À Montréal, les Jackson ont chanté devant une foule d'environ 55 000 spectateurs, à chacun des deux soirs.

«Les billets s'étaient vendu en quelques minutes à peine, et ce, malgré une opposition des médias et du public qui jugeaient que le prix des billets était trop élevé à 40 $ chacun», se souvient Mario Lefebvre, aujourd'hui à la tête de Flair Management Image Conseil.

Pour l'époque, la tournée Victory était avant-gardiste avec sa gigantesque scène de 160 pieds (la structure totale était de 375 tonnes), avec ses effets spéciaux (comme des lasers ou des araignées lumineuses articulées par ordinateur), et un écran géant, qui a d'ailleurs mis une heure à s'allumer le soir du premier spectacle.


Ce qui se faisait de mieux

«Le Victory Tour des frères Jackson est ce que le show-business américain offre de plus spectaculaire. Des effets visuels inspirés de Star Wars et de Disneyland ont suscité un enthousiasme unanime», rapportait Radio-Canada au lendemain du premier concert.

«L'atmosphère n'avait rien de celle de la messe papale au Parc Jarry. Rien non plus du feu d'artifice de la Fête nationale où plus souvent qu'autrement, il pleut à boire debout. C'était plus électrique, moins nostalgique, moins pieux, plus dynamique», écrivait le Journal.

Source: Showbizz

Wouhaou ça devait être grandiose!!! J'aurais adoré voir un tel show...
Tout ceci ne m'étonnes pas!! J'ai bien peur qu'on ne voye plus ça d'un artiste... Au moins ça aura existé une fois et heureux doivent être les chanceux qui y étaient!
Quel carrière, quel célébrité, quel amour autour de tout ça!!!...